La Biennale des antiquaires, rebaptisée «la Biennale Paris» qui a eu lieu du 11 au 17 septembre 2017 toujours dans l’écrin du Grand Palais, reste la plus belle foire d’art au monde. Cette année les collectionneurs internationaux, américains en tête, ont été de retour à Paris. Avec plus de 32 000 visiteurs et deux nocturnes, La Biennale Paris confirme sa place de grand rendez-vous artistique et culturel de la rentrée. Pour cette première édition annuelle, la diversité et la qualité des 5000 œuvres et objets ont offert aux visiteurs une promenade à travers plus de cinq millénaires d’histoire de l’art allant de l’archéologie à l’art moderne.
Haute Joaillerie
Parmi les maisons de la haute joaillerie, il y en a deux qui ont exposé pour la deuxième fois consécutive : Boghossian et Nirav Modi. Anna Hu, Glenn Spiro et Moussaieff Jewellers ont débuté à la Biennale Paris 2017.
Encore une fois, Nirav Modi, joaillier indien m’a séduit par la beauté de ses créations. Je retiendrai les bagues extraordinaires avec des émeraudes d’Afganistan ou des saphirs violet ou bleu. Les montures qui subliment la pierre precieuse à la perfection sans jamais oublier les diamants qui apportent de la lumière.
Nirav Modi, Bague « Twin Blossom » avec des émeraudes d’Afghanistan et de diamants © www.blissfromparis.com
La maison Boghossian a présenté une collection remarquable de pièces antiques soulignant le savoir-faire ancestral de la famille. Dans la nouvelle collection « Les Merveilles » il y a très peu de métal dans le sertissage. Les pierres précieuses sont serties des quatre cotés afin de refléter la lumière à merveille.
Une belle découverte pour moi a été la maison Moussaieff Jewellers. Des magnifiques créations avec des pierres d’exception sont imaginées par Alisa Moussaieff et fabriquées en France. Cette maison qui a presque 2 siècles orne aussi bien les têtes couronnées que les collectionneurs privés. J’ai retenu des belles broches inspirées de la nature et un sublime collier avec des saphirs dans le camaïeu de violet.
Haute Horlogerie
La maison suisse DeWitt a participé pour la première fois à cette édition de la biennale. Les grands complications au design immédiatement reconnaissable, produites à la main en petites séries ont attiré particulièrement mon attention.