Vacheron Constantin explore une page exaltante de l’Histoire avec la nouvelle collection Métiers d’Art Hommage aux grands explorateurs. Déclinée en une série de trois éditions limitées de 10 exemplaires chacune, ces nouveautés retracent les épopées fameuses des grands explorateurs du XVe siècle qui bravaient les mers et les océans à la découverte d’horizons lointains. Avec ce troisième opus de la collection Métiers d’Art Hommage aux grands explorateurs qui complète deux séries présentées en 2004 et 2008, Vacheron Constantin s’aventure dans l’une des pages les plus exaltantes de l’Histoire. Après Magellan, Zheng Hé, Christophe Colomb et Marco Polo dont les modèles ont connu un grand succès auprès des collectionneurs, c’est au tour de Bartolomeu Dias, Vasco de Gama et Pedro Álvares Cabral d’être mis à l’honneur à travers d’extraordinaires compositions miniatures sublimées par de talentueux Maîtres artisans. Elles témoignent de la noblesse du geste et de la formidable créativité des émailleurs dont la maîtrise de l’émail Grand Feu permet à nouveau d’élargir les horizons de la collection Métiers d’Art. Un savoir-faire rare qui invite au voyage et exalte l’imaginaire.
Des chefs-d’œuvre de patience et de minutie en émail miniature Grand Feu
Inspiré par une carte de l’Atlas Miller de 1519 dont une reproduction peinte est conservée au Musée de la Marine de Lisbonne, chaque cadran figure une partie du monde et les voies maritimes empruntées respectivement par les trois explorateurs. Afin de retranscrire les couleurs nuancées et l’extrême finesse des motifs, la Maison a opté pour l’art de l’émaillage. En résultent trois cadrans en émail Grand Feu, chefs-d’œuvre de patience et de précision, dont la réalisation nécessite un mois complet de travail et onze passages au four, à une température comprise entre 800 et 900 degrés. Les éléments de décor de cette élégante composition – navires, faune, flore, rose des vents – sont également réalisés grâce à la technique délicate de la peinture miniature, permettant de reproduire une foule de détails et de nuances en dégradé obtenues au terme de nombreux essais de la part de l’émailleur. À chaque ajout de couleurs, une nouvelle cuisson est nécessaire puisque l’émail, matière minérale, doit être fondu pour arborer son fameux éclat et sa profondeur intense.
Calibre 1120 AT à heures satellitaires
Afin de laisser libre cours à l’expression du savoir-faire de l’émailleur, les trois modèles Métiers d’art Hommage aux grands explorateurs sont animés par le calibre Manufacture automatique 1120 AT. Ce mouvement se distingue tout d’abord par sa finesse – 5,45 mm d’épaisseur – assurant au boîtier en or rose 4N de 41 mm de diamètre sa silhouette de 11,68 mm, gage d’élégance au poignet. Cet ingénieux module satellitaire permet aux heures trainantes de survoler le cadran de haut en bas, le long de la minuterie fixe positionnée sur un arc de cercle de 120°. Ainsi, les chiffres des heures voyagent-ils à travers le cadran, leur position indiquant les minutes à la place d’une traditionnelle aiguille. Côté verso, les décorations du mouvement font honneur à sa technicité, tout particulièrement la masse oscillante en or rose 22 carats tapissée d’une.
Hommage aux grands explorateurs – Bartolomeu Dias
Si ses équipages ne l’avaient pas convaincu de renoncer à poursuivre le voyage au-delà de la pointe sud de l’Afrique, peut-être Bartolomeu Dias (1450 – 1500) aurait-il été le premier à atteindre les Indes. Le célèbre explorateur portugais marquera l’histoire autrement, en découvrant le cap de Bonne Espérance, en 1488. Cette découverte fameuse ouvrira la voie à de futures expéditions. Bartolomeu Dias fera ainsi partie de l’équipage de Vasco de Gama qui, entre 1497-1498, mènera sa flotte jusqu’aux Indes. La trajectoire empruntée en 1488 par les navires de Bartolomeu Dias est représentée par une ligne rouge sur le cadran en émail Grand Feu rehaussé de multiples détails d’une finesse inouïe. À l’aide d’une loupe, un regard attentif permettra d’apercevoir la silhouette des hommes composant l’équipage de l’explorateur, à bord des deux navires naviguant à l’ouest de l’Afrique. Ou encore la palette de nuances utilisées par l’émailleur pour reproduire précisément les paysages, la faune et la flore, tels qu’ils sont représentés sur la carte de l’atlas Miller.
Hommage aux grands explorateurs – Vasco de Gama
Le long périple qui l’a mené du Portugal jusqu’aux côtes indiennes figure parmi les plus importantes découvertes du XVe siècle. Parti de son pays natal en 1497, l’explorateur portugais Vasco de Gama (1469 – 1524) fut le premier à relier l’Europe et l’Asie par les voies maritimes, au terme d’une épopée dantesque sur les océans Atlantique et Indien. Après avoir contourné la pointe sud de l’Afrique, sa flotte de quatre navires a longé les côtes jusqu’au Kenya avant d’entamer une traversée en direction des Indes qu’il atteindra en 1498. La voie maritime empruntée par son équipage est finement tracée en émail rouge sur le cadran dont chaque détail figure une représentation très fidèle de la carte de l’atlas Miller. Le regard s’arrêtera particulièrement sur l’un des navires de la flotte de Vasco de Gama, au centre du cadran, toutes voiles dehors dans une mer houleuse. Ou encore sur le pourtour de la rose des vents et des continents rehaussés de poudre d’émail de couleur dorée.
Hommage aux grands explorateurs – Pedro Álvares Cabral
C’est à cet explorateur issu de la noblesse portugaise que l’on doit la découverte du Brésil en 1500. Chargé par le roi du Portugal Manuel 1er de se rendre aux Indes pour poursuivre l’œuvre de Vasco de Gama, Pedro Álvares Cabral (1467 – 1520) avait alors emprunté une route bien différente de son contemporain. Plutôt que de longer les côtes africaines jusqu’à la pointe sud de l’Afrique, la flotte menée par Pedro Álvares Cabral avait mis le cap à l’ouest, jusqu’à la découverte d’un nouveau monde, le Brésil. Cette route est figurée par une ligne en émail rouge se détachant du fond émaillé beige ponctué par des représentations extrêmement fidèles des éléments présents sur la carte de l’atlas Miller. Au centre du cadran, un navire de la flotte de Pedro Álvares Cabral, voiles gonflées par le vent, fend fièrement la mer avec un extraordinaire réalisme. La précision de l’ouvrage s’exprime également dans les plumes chatoyantes des oiseaux ainsi que dans la représentation des silhouettes humaines présentes sur le continent sud-américain.